Questions orales

Le renforcement de l’exploitation du réseau ferré bruxellois

Le réseau ferré bruxellois est riche, il permet des connexions plus rapides que via d’autres moyens de transport. Seulement, l’offre de train est bien en-deçà de ce qu’on peut espérer.

Il ne suffit en effet pas de renommer les lignes pour que le train soit plus attractif, il faut surtout augmenter l’offre et faire en sorte que le réseau ne soit pas qu’un réseau de traversée de Bruxelles, mais aussi un réseau ouvert et attrayant pour les Bruxellois eux-mêmes.

La mise en œuvre de l’ordonnance « chantiers »

Les dispositifs attendus pour améliorer la vie des riverains et commerçants (communication / élargissement des horaires / contrôles) subissant les chantiers tardent à venir.

L’ordonnance chantier a été adoptée au printemps dernier et n’est toujours pas pleinement effective.

L’interopérabilité du ticketing dans les transports publics

Aujourd’hui, on investit des milliards dans de nouvelles offres. Un milliard de plus pour le RER, un milliard six cent millions pour le métro nord ou encore 500 millions pour le Brabantnet. Mais rien n’est prévu comme ticket pour le RER, comme ticket pour prendre le Brabantnet jusqu’à la future station de métro Bordet ou la gare de Bordet puis de prendre la STIB ou la SNCB. Résultat, il est prévu que le Brabantnet aille jusqu’à la gare du Nord pour que le voyageur ne doive pas payer deux fois.

Il semble donc plus facile de trouver plus de 3 milliards pour financer des infrastructures autour de Bruxelles que de s’entendre pour créer un abonnement unique ou un ticket unique. Et pourtant, s’il n’y a pas de billet pour prendre le RER ou le Brabantnet et continuer son trajet à Bruxelles, ces investissements sont quasi inutiles.

Or, pour parvenir à cette situation effective d’interopérabilité, il faut donc que des systèmes des différents opérateurs se reconnaissent entre eux et fonctionnent sur tous les réseaux. Ce confort pour le voyageur permettrait de diminuer les coûts liés à la création de carte, au traitement global des données informatiques, etc.

Cependant, il nécessite de redistribuer les recettes correctement et dès lors de pouvoir différencier quelle partie du trajet revient à quel opérateur. Et actuellement, chacun travaille dans son coin…

L’emprise sur la voie publique des conteneurs loués par Bruxelles-Propreté aux commerçants dans le cadre des contrats commerciaux

Bruxelles-Propreté loue à ses clients professionnels des conteneurs destinés à recueillir les déchets résiduels et en met gratuitement à disposition d’autres destinés aux déchets triés.
Seulement, certains commerçants n’ont pas de place pour stocker ces conteneurs.
Conséquence: certains commerçants laissent les conteneurs en permanence sur la voirie.

La circulation des « trambus » de DE LIJN à Bruxelles

DE LIJN a annoncé sa volonté de mettre en service des « trambus ». Ces « trambus » seront des bus bi-articulés d’une longueur et d’un poids exceptionnels (longueur : 25 mètres – poids : 38 tonnes).

J’ai interrogé ce lundi le ministre de la mobilité sur l’intégration et l’impact de ce type de charroi dans le tissu urbain bruxellois, sur les mesures qu’il compte prendre pour préserver la qualité de vie des Bruxellois.

La circulation d’éco-combis à Bruxelles

Les régions flamandes et wallonnes ont été sollicitées pour faire circuler sur leur territoire des éco-combis (ou maxi-camions ou supertrucks), camions modulables de quelques 25 mètres de long ajoutant ainsi 7 mètres à la longueur d’un camion normal.

Qu’en sera-t-il de Bruxelles? Est-ce qu’elle a été sollicitée pour que ces camions passent sur la partie bruxelloise du Ring ou entrent à Bruxelles pour desservir par exemple les entreprises situées dans les zonings?

Il y a là un enjeu économique mais bien sûr aussi un enjeu pour la qualité de vie des Bruxellois.

L’élagage des marronniers de l’avenue Albert

Du 26 au 31 mars dernier, Bruxelles Mobilité a réalisé des travaux d’élagage drastique des marronniers de l’avenue Albert.

Ces travaux ont été réalisés dans la précipitation. Les habitants n’ont pas été bien informés.

Quant aux conclusions du rapport phytosanitaire justifiant l’intervention, elles n’ont apparemment pas été suivie par l’entrepreneur.