Le réseau ferré bruxellois est riche, il permet des connexions plus rapides que via d’autres moyens de transport. Seulement, l’offre de train est bien en-deçà de ce qu’on peut espérer.
Il ne suffit en effet pas de renommer les lignes pour que le train soit plus attractif, il faut surtout augmenter l’offre et faire en sorte que le réseau ne soit pas qu’un réseau de traversée de Bruxelles, mais aussi un réseau ouvert et attrayant pour les Bruxellois eux-mêmes.
Question orale de M. Marc LOEWENSTEIN, Député bruxellois DéFI, à M. Pascal SMET, Ministre, chargé des Travaux publics, de la Mobilité et des Transports.
Concerne : Le renforcement de l’exploitation du réseau ferré bruxellois
Il y a maintenant presque trois ans (4 mai 2016), je vous interrogeais sur l’exploitation du réseau SNCB par la STIB ou par un opérateur privé conventionné.
Et encore aujourd’hui, certaines voies de chemin de fer à Bruxelles sont toujours sous-utilisées.
On le répète souvent lors de différents évènements sur la mobilité, le réseau ferré bruxellois est riche, il permet des connexions plus rapides que via d’autres moyens de transport. Seulement, l’offre de train est bien en-deçà de ce qu’on peut espérer.
Il ne suffit en effet pas de renommer les lignes pour que le train soit plus attractif, il faut surtout augmenter l’offre et faire en sorte que le réseau ne soit pas qu’un réseau de traversée de Bruxelles, mais aussi un réseau ouvert et attrayant pour les Bruxellois eux-mêmes.
Une solution pour que les lignes intrabruxelloises existantes soient davantage exploitées serait de permettre l’exploitation, par la STIB ou par un opérateur privé conventionné, des rails de la SNCB à sa place, puisqu’elle-même n’injecte pas ses moyens à l’intérieur de Bruxelles.
Vous me répondiez alors que rien n’était prévu au niveau du gouvernement bruxellois dans la mesure où la SNCB a le monopole de l’exploitation des infrastructures d’Infrabel pour le transport des personnes.
La raison pour laquelle je reviens vers vous est que le rail sera libéralisé en 2020 et le frein juridique à la possibilité pour d’autres opérateurs que la SNCB, dont la STIB par exemple, d’exploiter le réseau ferré d’Infrabel va sauter.
Par ailleurs, l’argument selon lequel ce ne serait financièrement pas souhaitable n’est pas pertinent non plus. L’objectif est d’améliorer l’offre de transport public à Bruxelles. Il y a différents moyens d’y arriver. Et l’avantage du rail, c’est qu’il existe et qu’il ne faut donc pas investir dans les infrastructures.
Dès lors, Monsieur le Ministre, au regard de l’évolution du dossier depuis maintenant presque trois ans, et dans la perspective très proche de la libéralisation du rail dès 2020, est-ce que l’exploitation du réseau Infrabel par la STIB ou un opérateur privé conventionné a-t-elle été discutée en interne à Bruxelles ou lors des échanges au sein du comité exécutif des ministres de la mobilité ou du comité de pilotage RER ?
Dans l’objectif d’améliorer le réseau SNCB à Bruxelles, quel est l’état d’avancement des demandes bruxelloise quant aux nouvelles gares et à la rénovation de certaines gares existantes souhaitées ?
Marc LOEWENSTEIN
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