L’entretien des sites propres de la STIB et de leurs abords

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Voilà 10 ans que je suis député et que j’interroge le Gouvernement sur l’entretien des sites propres de la STIB. Voilà 10 ans que je reçois toujours les mêmes réponses : « nous sommes bien conscients du problème », « nous allons prochainement clarifier la situation via une convention/ un protocole entre les différents acteurs concernés »… Mais sur le terrain, rien ne change. Le citoyen n’en a que faire de savoir qui nettoie, il veut que son quartier soit propre.

Question orale de M. Marc LOEWENSTEIN, Député bruxellois DéFI, à Mme Elke VAN DEN BRANDT, Ministre, chargée des Travaux publics, de la Mobilité et de la Sécurité routière et M. Alain MARON, Ministre, chargé de la Transition climatique, de l’Environnement, de l’Energie et de la Démocratie participative.

Concerne :      L’entretien des sites propres de la STIB et de leurs abords

L’un des points noirs en termes de propreté de l’espace public, ce sont les sites propres de la STIB et leurs abords, situés essentiellement sur voiries régionales. De nombreuses plaintes nous remontent de la part d’habitants. Et, pour en avoir visité l’une ou l’autre à plusieurs reprises, vu l’état des déchets et l’odeur à certains endroits, il paraît clair que certaines zones sont aujourd’hui laissées à l’abandon et qu’aucun passage périodique n’y est assuré.

Quant au citoyen qui en fait le constat, il n’en a que faire de savoir que c’est du ressort de la commune, de Bruxelles Propreté, de Bruxelles Mobilité ou de la STIB, il veut que ce soit propre ou que, à tout le moins, un entretien périodique soit bel et bien assuré, et que cet entretien ne soit pas ponctuel et consécutif à une plainte.

J’illustre mon propos par deux exemples bien concrets :

  • le site propre de l’avenue Wielemans Ceuppens à Forest où l’on retrouve à la fois des déchets de part et d’autre des rails, mais également bien au chaud dans les buissons,
  • les abords extérieurs du site propre grillagé de l’avenue Van Volxem, sur la partie engazonnée en bordure de voirie, en particulier entre Wielemans Ceuppens et Orban.

Une répartition des tâches existe entre la STIB, Bruxelles Propreté et Bruxelles Mobilité mais il reste des zones grises à clarifier. Une convention sur le nettoiement des sites propres et des arrêts du réseau de surface de la STIB a été approuvée sous le précédent gouvernement en 2017. Elle n’a jamais été exécutée. La raison : des désaccords entre Bruxelles Mobilité, Bruxelles-Propreté et la STIB et l’absence de fonds suffisants transférés pour couvrir les coûts d’intervention de l’opérateur désigné.

J’ai déjà eu l’occasion d’interroger le Gouvernement à plusieurs reprises sur le sujet, que ce soit via question écrite ou interventions lors des discussions budgétaires. A la fin de l’année 2022, le Gouvernement précisait que les discussions à propos de cette convention entre la STIB, Bruxelles Mobilité et Bruxelles Propreté étaient en bonne voie et qu’elle devait « prochainement » être présentée sur sa table pour approbation.

Compte tenu de ce qui précède, j’aimerais vous poser les questions suivantes :

  • Qu’en est-il de l’état d’avancement de cette convention ? Les discussions de la fin de l’année 2022 ont-elles abouties à des résultats concrets ? Le Gouvernement a-t-il approuvé ce qui devait l’être ? A défaut d’accord, qu’est-ce qui bloque encore ?
  • Quelle est la teneur et les missions précises de chacun des opérateurs au sein de cette convention ? Y a-t-il un opérateur qui agit par défaut en cas de zones grises / « résiduaires » ?
  • Quelle est la périodicité des interventions des différents opérateurs en fonction des sites à entretenir ?
  • La dotation qui doit être accordée par Bruxelles Mobilité à Bruxelles Propreté a-t-elle été versée ? De quel montant parle-t-on et pour quelles missions ?
  • Quid des zones grises actuellement non-entretenues périodiquement comme l’exemple cité sur l’avenue Van Volxem et que fait la Région pour y répondre ?
  • Concernant l’entretien des sites engazonnés, quel opérateur intervient et avec quels moyens ? Se limite-t-il au nettoiement de ce qui peut l’être avec un véhicule ou nettoie-t-il également les coins, recoins et buissons ?

Je vous remercie pour vos réponses.

Marc LOEWENSTEIN


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