Le 21 septembre dernier, a eu lieu la 13ème édition de la journée sans voiture. Même si, en tant que citoyen, on peut se réjouir de cette initiative, du changement d’ambiance qu’elle procure dans la ville et des fêtes de quartier qu’elle suscite, il est aussi important, en tant qu’élu, d’avoir un regard critique sur cet évènement afin que les objectifs poursuivis par ceux qui l’ont institué soient bien maintenus.
Question orale de M. Marc LOEWENSTEIN, Député bruxellois FDF, à M. Pascal SMET, Ministre, chargé des Travaux publics, de la Mobilité et des Transports.
Concerne : Bilan de la journée sans voiture
Ce dimanche 21 septembre 2014, s’est déroulée pour la treizième année consécutive le dimanche sans voiture, évènement créé dans le but de sensibiliser les Bruxellois à l’existence de moyens de transports autres que la voiture pour se déplacer à Bruxelles.
Même si, en tant que citoyen, je me réjouis de cette initiative, du changement d’ambiance qu’elle procure dans la ville et des fêtes de quartier qu’elle suscite, il est aussi important, en tant qu’élu, d’avoir un regard critique sur cet évènement afin que les objectifs poursuivis par ceux qui l’ont institué soient bien maintenus.
Interrogé sur l’évènement, le commissaire en chef de Bruxelles-Ville a évoqué une baisse du taux de fréquentation et a souligné le comportement dangereux de nombre de cyclistes et piétons. Quant aux activités, d’aucuns regrettent qu’elles ne revêtent pas un caractère plus pédagogique, notamment sur le respect du Code de la route, voire l’apprentissage de celui-ci pour les plus jeunes.
Lorsque l’on parcourt les avis de citoyens invités à se prononcer sur la journée sans voiture sur la page Facebook créée par Bruxelles Mobilité, on remarque que les opposants à cette journée se multiplient ou en tout cas se prononcent davantage. Ils dénoncent le comportement dangereux de nombre de cyclistes, qui perdurent au-delà du dimanche, et s’interrogent sur ce qu’il conviendrait de mettre en application pour assurer une place aux cyclistes sur la voie publique (assurance obligatoire, port d’équipements de protection, immatriculation, répression des infractions commises par les cyclistes,…).
Le ministre peut-il nous sa position à ce sujet ?
J’ai pu lire que Bruxelles-Mobilité indique, en clôture du débat écrit lancé sur cette même page Facebook, que des études montrent que 90% de la population bruxelloise sont favorables à l’initiative.
De quelles études s’agit-il ? Est-il possible d’en disposer ? Quelles sont les autres conclusions que ces études permettent de dégager?
Enfin, quant au coût de cette journée, sans compter les heures supplémentaires de la police et du personnel communal, le chiffre d’un million d’euros a été mentionné. D’autres villes importantes du pays ont annoncé ne pas participer à cette initiative en raison de son coût trop lourd à supporter par des finances communales déjà souvent malmenées.
Le ministre peut-il me confirmer ce chiffre et indiquer ce qu’il recouvre ?
Découvrez le compte rendu des débats.