La désignation d’un porte-parole unique en temps de crise

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L’une des recommandations issues de la Commission délibérative, portant sur le rôle des citoyens dans la prévention, la communication, la gestion d’une crise et son évaluation, vise à ce que les autorités publiques mandatent un porte-parole unique et indépendant pour diffuser une même information relative aux décisions prises sur tous les modes de communication (télévision, presse écrite, internet, etc.).

Il s’agit là d’éviter la cacophonie, la récupération politique, mais aussi d’assurer de la cohérence, donner de la force et de la légitimité à l’information, et rétablir l’adhésion et la confiance des citoyennes et des citoyens.

Demande d’interpellation de M. Marc LOEWENSTEIN, Député bruxellois DéFI, à Mme Barbara TRACHTE, Ministre-Présidente en charge de la Promotion de la Santé, des Familles, du Budget et de la Fonction publique.

Concerne : Le suivi des recommandations 18 de la commission délibérative portant la désignation d’un porte-parole unique et indépendant lors d’une crise.

Du 30 septembre au 24 octobre 2021, vingt-quatre citoyens et douze députés, ou plutôt 10 dans les faits puisqu’un parti a brillé par son absence…, se sont réunis pour discuter, dans le cadre de la commission délibérative, du rôle des citoyennes et citoyens bruxellois dans la prévention, la communication, la gestion d’une crise et son évaluation.

Ce fut une expérience très belle et très positive permettant à chaque participant, qu’il soit citoyen ou mandataire politique, de s’exprimer, de partager son vécu et ses idées sur le sujet. Expérience réhaussée par les exposés d’experts et les échanges qui s’en sont suivis et qui ont permis d’éclairer les participants sur les réalités du terrain et les différents aspects de la gestion d’une crise que ce soit avant, pendant ou après qu’elle ait eu lieu.

Si le sujet et les discussions se sont déroulés au sein de notre assemblée, il est un fait certain que la Cocof ne détient pas à elle seule tous les leviers pour agir et que des synergies avec les autres niveaux de pouvoirs, de l’échelon fédéral aux communes, sont bien nécessaires pour concrétiser les 22 recommandations adoptées.

Parmi les recommandations,  la numéro 18 visait à ce que les autorités publiques mandatent un porte-parole unique et indépendant pour diffuser une même information relative aux décisions prises sur tous les modes de communication (télévision, presse écrite, internet, etc.).

Il s’agi là d’une recommandation importante visant à éviter que la gestion de la crise soit notamment court-circuitée par les agendas politiques des uns et des autres. Elle vise par ailleurs à assurer de la cohérence et à donner de la force et de la légitimité à l’information, et à rétablir l’adhésion et la confiance des citoyennes et des citoyens.

Donner un mandat à un porte-parole unique et indépendant nécessite par ailleurs une adhésion à tous les niveaux de pouvoirs et une coordination sur les modalités d’exécution, étant entendu notamment que toutes les crises n’ont pas la même ampleur.

Mes questions seront les suivantes :

  1. Quelles démarches ont-elles été entamées dans ce cadre avec les autres niveaux de pouvoirs (Fédéral, Région, Cocom, Cocof et communes) ?
  2. Est-il prévu de mettre en place une méthodologie, un protocole, pour veiller à mettre en œuvre ce souhait de mandater un porte-parole unique et indépendant en charge de la diffusion de l’information relative aux décisions prises ?
  3. Quelles sont les étapes à venir pour concrétiser cette recommandation ?

Je vous remercie d’avance pour vos réponses.

Marc LOEWENSTEIN


Pour découvrir le compte rendu des débats, cliquez ici et choisissez le compte rendu de la Commission plénière du 16 février 2022. Il est disponible quelques jours après la date du débat.

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