A Bruxelles comme partout ailleurs en Belgique, plus de 30% de la population est considérée comme appartenant à la catégorie des PMR. Les difficultés de mobilité peuvent aussi bien être liées à l’âge, à la maladie, à un état provisoire, à un handicap temporaire ou définitif. Parmi ces 30%, un certain nombre de PMR a besoin d’une chaise roulante pour effectuer leurs déplacements et garder, ainsi, une certaine autonomie.
Les fauteuils roulants, qu’ils soient électriques ou non, sont des formidables moyens d’assurer la mobilité des PMR. Mais cette mobilité doit s’opérer en toute sécurité.
Ma question vise à interroger le Gouvernement sur les formations ou sensibilisations à la conduite de ces chaises roulantes.
Question orale de M. Marc LOEWENSTEIN, Député bruxellois DéFI, à Mme Céline Fremault, Ministre, chargée de la Politique d’aide aux personnes handicapées, de l’Action sociale, de la Famille et des Relations internationales.
Concerne : La formation des PMR à la conduite de chaises roulantes et de chaises roulantes électriques
Nous sommes tous susceptibles, un jour ou l’autre, d’être victime d’un accident ou d’une maladie et nous retrouver en chaise roulante.
A Bruxelles comme partout ailleurs en Belgique, plus de 30% de la population est considérée comme appartenant à la catégorie des PMR. Les difficultés de mobilité peuvent aussi bien être liées à l’âge, à la maladie, à un état provisoire, à un handicap temporaire ou définitif. Parmi ces 30%, un certain nombre de PMR a besoin d’une chaise roulante pour effectuer leurs déplacements et garder, ainsi, une certaine autonomie.
Certes, les fauteuils roulants, qu’ils soient électriques ou non, sont des formidables moyens d’assurer la mobilité des PMR.
Toutefois, différentes difficultés liées à leur utilisation peuvent apparaitre :
– des risques d’accidents dans le cas de l’utilisation d’une chaise roulante électrique (ces fauteuils ont une vitesse maximale de 18 km/heure),
– l’apparition d’escarres suite aux frottements continus,
– des difficultés pour passer d’un trottoir à la voirie et inversement,
– ou encore des risques de chutes soit en s’abaissant pour attraper un objet au sol, soit en quittant le fauteuil roulant.
De plus, ces personnes sont parfois isolées, ce qui multiplie les chances que ces risques surviennent.
Il n’existe, à l’heure actuelle, aucune formation organisée par la Région bruxelloise quant à l’utilisation des fauteuils roulants. Dès lors, les PMR sont la plupart du temps livrées à elles-mêmes lorsqu’elles se retrouvent sur leur nouvelle chaise roulante, qu’elle soit électrique ou pas.
Dès lors, Madame la Ministre, pourriez-vous m’indiquer :
- Si des initiatives ont déjà été prises par votre administration à propos de la formation des PMR à l’usage de chaises roulantes ?
- Si une concertation existe avec votre collègue Ministre de la mobilité à la Région quant à la formation ou à la sensibilisation à la conduite des chaises roulantes électriques ?
- Quelles sont les mesures que le Gouvernement prévoit de prendre pour répondre à cette problématique et rendre la vie plus aisée pour les PMR devant avoir recours à une chaise roulante classique ou électrique ?
Marc LOEWENSTEIN
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