Bruxelles est congestionnée, Bruxelles est vallonnée. Les autorités publiques encouragent à utiliser le vélo pour se déplacer mais est-ce que tout le monde à aujourd’hui le courage de l’enfourcher?
Le vélo électrique se développe. Son prix est néanmoins encore élevé.
L’objectif de ma proposition est d’encourager les Bruxellois à faire le choix de se mode de transport par l’octroi d’une prime équivalente à 20% du prix d’achat du vélo ou du kit d’adaptation (plafonnée à 200euros).
Selon le dernier rapport de 2015 de l’Observatoire du vélo en Région de Bruxelles-Capitale , le nombre de cyclistes en heure de pointe du matin (8h à 9h) a augmenté de 4,70% par rapport à 2014. C’est un résultat en constante augmentation mais restant toujours insuffisant quand on sait que certaines distances, relativement courtes à parcourir, ne nécessitent pas l’usage d’une voiture.
Afin d’inciter les citoyens bruxellois à opter pour un vélo plutôt qu’une voiture lors de leurs déplacements, la présente proposition d’ordonnance entend instaurer une prime à l’achat d’un vélo / cycle à assistance électrique neuf ou à l’achat et à l’installation d’un kit d’adaptation électrique neuf pour vélo.
Ces moyens de transports restant relativement couteux, le système de prime se révèle être l’un des éléments les plus importants dans la décision d’achat d’un cycle à assistance électrique.
De manière à respecter les objectifs de l’article 1.2.1. du COBRACE (Code bruxellois de l’air, du climat et de la maitrise de l’énergie), il s’agit là d’une étape nécessaire. En effet, ce système contribuerait à la diminution du nombre de véhicules à moteur dans la Région de Bruxelles-Capitale, permettrait à celle-ci d’œuvrer en faveur de l’environnement, de participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ainsi qu’à la limitation des nuisances sonores.
Par ailleurs, les caractéristiques qu’offre ce type de vélo peuvent simplifier la vie de manière significative pour nos citoyens bruxellois. Outre le fait que cela contribuerait au désengorgement de la ville, c’est leur offrir la possibilité se déplacer en vélo dans une ville réputée pentue sans pour autant se fatiguer à pédaler trop intensément. Nous en arrivons au constat que c’est un moyen de transport tout à fait accessible à différentes catégories de publics allant des personnes actives se rendant au travail aux personnes retraitées qui en useraient pour leurs loisirs.
L’octroi de la prime tel qu’institué par la présente proposition est délibérément généralisé à toutes les catégories de la population et à tous les revenus.. Il vise à donner une bonne raison à tout un chacun d’acquérir un tel dispositif et de le privilégier à la voiture.
Si une telle initiative vise à lutter contre la congestion, elle contribue aussi à inciter leur détenteur à entretenir leur santé. Ce système ne remplace en effet pas l’effort réalisé par le cycliste, mais lui apporte seulement une aide qui ne s’active qu’en pédalant. Adaptés aux milieux urbains, les deux-roues électriques permettent de parcourir des distances plus ou moins longues en limitant les efforts de pédalages. Le démarrage et les côtes deviennent dès lors bien plus agréables.
A long terme, l’acquisition d’un vélo électrique présente également un avantage économique. En plus de l’octroi d’une prime, l’utilisateur peut économiser le prix qu’il mettrait en temps normal pour le carburant dans un véhicule à moteur.
Le coût d’un vélo à assistance électrique peut varier de 700 à 3 000€. Par contre son coût d’utilisation est bien plus intéressant que celui d’une voiture : entre 0,15 et 0,20 €/km, aucune assurance n’est par ailleurs obligatoire. La présente proposition vise donc à créer un système de prime pour l’achat d’un vélo à assistance électrique ou un kit d’adaptation électrique à installer sur un vélo.
Cette prime sera équivalente à 20% de la valeur d’achat (tva comprise) du vélo ou du kit, avec un plafond à 200€. Enfin, pour bénéficier de cette prime, il faut être Bruxellois et ne pas céder son vélo ou le kit d’adaptation.