Mes priorités pour Bruxelles

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Investi comme député au Parlement bruxellois depuis 2014, je suis notamment actif dans les matières suivantes : mobilité, gestion des chantiers, propreté publique, numérique ou encore de santé. Vous pourrez en savoir plus en visitant la rubrique « mes actions ».

Avec votre soutien, je veux poursuivre mon action pour une Région :

  • PLUS MOBILE : 4 nouvelles lignes de métro en 25 ans, 100% pistes cyclables sécurisées sur les grands axes, chantiers mieux gérés, Pass Mobilité intégrant les opérateurs publics et privés,
  • PLUS CONNECTEE : mutualiser les services, former les jeunes et moins jeunes au codage, développer le numérique au bénéfice des citoyens, assurer cohésion et respect de tous,
  • PLUS HUMAINE : nouveaux espaces récréatifs, mieux prévenir et traiter le burnout, lutter contre le bruit, prévoir des infrastructures, informations et services accessibles pour tous,
  • PLUS ATTRACTIVE : améliorer la qualité de l’air, réformer la collecte des déchets, développer une fiscalité plus juste.

Créer un Netflix de la Mobilité

Pour lutter contre la congestion à Bruxelles, il faut offrir à tous les usagers la possibilité de se déplacer en toute facilité. Les modes de transports alternatifs à la voiture, qu’ils soient publics ou privés, ne manquent pas à Bruxelles (métro, tram, bus, STIB, De Lijn, TEC, SNCB, Villo, Cambio, Waterbus, taxis, Uber, Drive Now, ZipCar, Bird, Lime, Zen Car, Trotty, Ubeequo, Carasap, Drivy, Scooty, BillyBike, Lime, Interparking, Q-Park, Parking.brussels…) et quasi autant de cartes et d’abonnements qu’il y a de services.

Alors que le bon sens voudrait que chaque opérateur collabore pour faciliter la vie des clients, la STIB, De LIJN, TEC et la SCNB investissent chacun dans leur coin des millions d’euros dans des nouvelles plateformes de paiement qui sont incompatibles les unes avec les autres. Et au milieu de tout ça, le client qui ne s’y retrouve plus avec toutes ces cartes et formules d’abonnement.

Je veux créer un Pass Mobilité et une application mobile permettant d’accéder à tous les services de mobilité publics et privés, proposant une intégration tarifaire via un système d’abonnement unique, sur le territoire régional bruxellois et dans la zone RER. Plus besoin d’avoir une multitude de carte, de se demander combien je dois payer à qui. Tout sera intégrer et, au niveau de la tarification, les usagers pourront bénéficier des économies d’échelle.

Développer le métro

En comparaison à d’autres grandes villes européennes comme Londres, Paris ou encore Madrid, le réseau de métro de la capitale de la Belgique et de l’Europe est pauvre. Après 40 années d’existence, il ne compte que 59 stations, 4 lignes et n’offre pas un maillage suffisant pour répondre au défi de la mobilité et proposer une offre permettant un transfert modal des Bruxellois.

Plutôt que de promettre la gratuité des transports à tout bout de champ comme le font certains partis, je veux prioritairement améliorer l’offre, la performance et le confort du transport public en investissant de manière conséquente dans le développement du métro à Bruxelles.

À une échéance de 25 ans, je propose de prolonger les lignes existantes, notamment, vers fort Jaco, l’ULB ou encore l’hôpital Brugmann, de construire 4 nouvelles lignes pour compléter le maillage actuel. Nous passerions ainsi de 4 à 8 lignes de métro, et de 59 à 148 stations.

Améliorer la gestion des chantiers

La Région bruxelloise a connu ces dernières années une explosion du nombre de chantiers pour de multiples raisons : rénovations des tunnels, extensions du réseau de transports en commun, aménagements urbains,… Le nombre des interventions et chantiers impactent directement les conditions de mobilité. La désorganisation des chantiers est une des causes de la congestion à Bruxelles et de stress pour les riverains.

Je propose d’une part d’instaurer une hyper-coordination des grands chantiers afin d’associer toutes les parties prenantes à leur programmation, de maintenir la meilleure accessibilité des zones impactées et de réduire la durée et les nuisances. Une information de chantier sera toujours accessible. Au besoin, un « maître des chantiers » pourra ordonner des corrections au planning et au rythme des travaux, d’autre part, d’intégrer dans chaque marché public de travaux sur des projets impactant la mobilité un volet communication et déploiement d’alternatives en termes de mobilité à la mesure de chaque projet. Il est nécessaire d’imposer une information, deux mois à l’avance, aux riverains et aux usagers le plus en amont possible afin de mieux anticiper les chantiers et de prendre des dispositions pour atténuer les désagréments, d’imposer une obligation d’information des riverains et commerçants via notamment des réunions d’information préalables, l’ouverture au public des données d’Osiris et leur partage aux travers d’applications mobiles, des mentions obligatoires à reprendre sur les panneaux d’interdiction de stationnement (code QR/NFC, site Internet, téléphone et courriel de contact) et panneaux/bâches de chantier, une procédure de communication et de signalisation obligatoire et uniforme pour tous les impétrants, d’étendre les horaires de chantiers de 6h à 22h en permettant deux shifts de travail pour les chantiers impactant la mobilité et dont la durée serait supérieure à 29 jours, en n’effectuant tôt le matin ou en soirée que les travaux qui génèrent le moins de nuisances et, enfin, d’assurer un contrôle efficace des chantiers par un personnel de contrôleurs en nombre suffisant, par des sanctions financières en cas de non-respect des obligations (accessibilité, horaires, information…).

Garantir une accessibilité pour tous

Lorsqu’on parle de mobilité, il faut penser à tous les usagers : automobilistes, usagers des transports publics, motards, cyclistes, piétons, mais également aux personnes à mobilité réduite. Quand on sait que les personnes à mobilité réduite au sens large – personnes en chaise roulante, personnes âgées, mamans conduisant une poussette, malvoyants, malentendants, déficients intellectuels… – constituent 35% de la population, on ne peut plus se permettre de laisser l’accessibilité au rang des slogans, elle doit être une réalité concrète.
Une personne en situation de handicap, c’est d’abord une personne. Le handicap, il est handicapant parce que la marche du trottoir est trop haute, parce que l’administration communale ou le magasin est inaccessible, parce que le quai de la gare ou le métro sont mal conçus, parce qu’une information n’est pas accessible sur un site internet. Un chiffre interpellant : aujourd’hui, 4% seulement du réseau de la SNCB est accessible aux PMR, c’est inacceptable.

Je défends une approche transversale de l’accessibilité, qu’elle concerne les infrastructures, la communication mais aussi les services. Cette accessibilité doit devenir un réflexe, comme la sécurité peut l’être. Il faut pour cela sensibiliser les étudiants et former le personnel concerné. Je propose, comme le Cawab le demande, qu’un plan stratégique budgétisé de mise en accessibilité du réseau de la SNCB soit établi, mais aussi l’adaptation rapide de la signalétique afin de permettre aux personnes déficientes intellectuelles de s’orienter plus facilement dans les transports en commun.

Gérer intelligemment le stationnement

Les rues sont saturées de voitures et il est souvent très difficile de trouver une place de stationnement en rentrant chez soi. D’un autre côté, nous voulons plus de convivialité dans nos quartiers et une solution est de réduire le stationnement en voirie. S’il en est ainsi, il doit être compensé hors voirie.

Je propose d’une part de mutualiser les places de parking existantes et sous-utilisées, notamment en soirée ou durant le weekend, de certaines entreprises, de supermarchés, mais aussi des sociétés de logements sociaux et autre pouvoirs publics, et, d’autre part, de construire (via les recettes des horodateurs) des parkings hors voirie.

Appréhender le numérique de manière transversale et favoriser l’émergence d’écosystèmes innovants

Tout comme le développement durable, le numérique doit être vu de manière transversale. Il y a aujourd’hui une émulation du côté des entrepreneurs et des développeurs pour mettre la technologie au service des citoyens. Le défi numérique doit être relevé par les pouvoirs publics non seulement pour ce qui est des services, mais également en matière d’enseignement, de formation et de soutien à l’entreprenariat.

Investir dans la recherche et le développement est indispensable pour trouver des solutions mais également pour permettre à la Belgique de mieux résister à la concurrence internationale. Nous devons pousser les entreprises et les universités à innover. L’innovation est une clé essentielle de la réussite des Etats et un facteur déterminant pour la croissance économique. Nous devons encourager les jeunes et moins jeunes qui prennent le train du numérique et leur donner les outils pour mener à bien leurs projets.

Je souhaite développer les cours de codage pour les jeunes élèves, mais aussi pour les personnes actives souhaitant se reconvertir ou moderniser leurs entreprises. Je veux positionner Bruxelles comme hub international de l’intelligence artificielle et plus particulièrement comme « European AI LAB » en s’appuyant sur le monde universitaire et entrepreneurial, renforcer les financements publics de recherche dans les secteurs des nouvelles technologies tant pour les entreprises que pour les universités (Team UP, Launch d’Innoviris), soutenir les incubateurs chargés de faire le lien entre les besoins du marché et les centres de recherche en intelligence artificielle, accélérer la digitalisation de notre économie et la transformation digitale de nos entreprises, généraliser l’Open Data des données publiques en vue de développer des solutions pour la société (ex : santé, mobilité, chantiers, administration…) et créer et financer un Fonds numérique, B.IN.G (Brussels Innovation and Growth), qui vise à financer les entreprises numériques bruxelloises dans leur phase de création.

Prévenir et reconnaître le burnout

Nous vivons actuellement dans une société de plus en plus stressante, avec des contraintes de travail de plus en plus importantes dans une ère de smartphones et autres tablettes où la limite entre vie privée et professionnelle est de plus en plus malmenée.

De plus en plus de patients atteints de burnout mettent parfois des mois, voire des années à s’en sortir. Tout cela à un coût humain extrêmement important avec notamment un risque de suicide plus élevé mais également un impact financier énorme, de par les absentéismes qui en découlent et les indemnisations de ces personnes.

Je propose la mise en place de nouvelles mesures pour mieux prendre en charge le burnout. Et cela passe d’une part par un travail de prévention et de sensibilisation des employeurs et managers pour cerner plus en amont les cas de pré-burnout et réintégrer les travailleurs qui en ont souffert dans de bonnes conditions, d’autre part par une prise en charge pluridisciplinaire de qualité pour toutes les personnes atteintes de burnout, et enfin, par la reconnaissance du burnout comme maladie professionnelle pour les cas les plus graves afin de permettre une meilleure indemnisation.

Lutter contre le bruit

Une cartographie élaborée en 2016 par Bruxelles-Environnement montre que 49% des habitants de la Région bruxelloise sont exposés à un niveau moyen annuel supérieur à 60 dB(A) en lien avec le trafic routier. Le Plan Bruit définit pourtant comme valeurs seuils les niveaux sonores de 65 dB(A) pour la journée et 60 dB(A) durant la nuit. La pollution sonore est considérée comme la deuxième plus grande cause de nuisances et la première cause de déménagement des bruxellois. Parmi ces nuisances, il y a celles liées au survol de Bruxelles par les avions.

Depuis la fin des années 1990, DéFI combat le survol abusif de la Région bruxelloise. Le survol de Bruxelles est un scandale insupportable. 300.000 à 400.000 personnes sont, chaque jour, harcelées par les nuisances sonores liées au survol.

Je défends la modification des horaires de l’aéroport pour étendre la nuit de 22h à 7h (nuit européenne) sur Bruxelles, l’allongement de la piste 25L de 1.800 mètres, la création d’un fonds d’indemnisation en vue de fournir des solutions d’isolation des bâtiments survolés et, enfin, le respect strict de l’arrêté « Gosuin » et l’exécution des sanctions.

Améliorer la qualité de l’air

Malgré les différentes actions entreprises par le gouvernement, la qualité de l’air à Bruxelles reste très médiocre. Cette mauvaise qualité de l’air est principalement due au trafic très important à Bruxelles avec encore trop de véhicules anciens très polluants, mais également à la performance énergétique des bâtiments.

La pollution atmosphérique demeure le principal facteur environnemental lié aux maladies pulmonaires et cardiovasculaires. Avec des mesures efficaces, on pourrait éviter à de nombreuses personnes de développer des maladies parfois très invalidantes comme l’asthme et éviter jusqu’à un décès sur vingt !

Je propose, d’une part, d’adopter des actions ciblées autour des crèches et écoles afin de protéger les plus vulnérables, donc les enfants, d’autre part, de supprimer les taxes de circulation et de mise en circulation actuelles et de les remplacer par une taxation kilométrique intelligente afin de lutter contre la congestion, taxe plus juste car elle sera liée à la performance environnementale de chaque véhicule, aux heures et aux zones empruntées, et enfin, instaurer un système de bonus-malus du précompte immobilier lié au niveau de performance énergétique du bien. Concrètement, le précompte immobilier sera réduit de 3% lorsque le certificat PEB d’un immeuble donné progressera d’une classe. De 6% de 2 classes etc.

Réformer le système de collecte des déchets et lutter contre les déchets plastiques

Bruxelles-Propreté collecte annuellement environ 500.000 tonnes de déchets ménagers et 30.000 tonnes de déchets via les déchetteries, soit presque 1/2 tonne par habitant par an. Les déchets plastiques représentent presque la moitié de l’ensemble des déchets. Dans le monde, 91% des déchets plastiques ne sont pas recyclés et se retrouvent pour une bonne partie dans les océans, mais également dans notre alimentation via les microplastiques ! Ils sont devenus un véritable fléau pour l’environnement et notre santé.

Par ailleurs, le système actuel de collecte des déchets reçoit son lot de critiques. Il faut mettre fin à ces sacs qui trainent dans nos rues, à commencer par dans les nouveaux quartiers en construction.

Je propose d’interdire totalement l’utilisation de sacs plastiques en région bruxelloise et de développer à l’échelle nationale un système de consigne pour les bouteilles en plastiques et les canettes afin d’améliorer les performances en matière de recyclage et de propreté.

Pour la gestion de déchets ménagers, je veux réformer le système de collectes de déchets grâce à des conteneurs « intelligents », en commençant par les nouveaux quartiers en construction, développer les compostes de quartier afin de permettre aux citoyens d’y déposer leurs déchets organiques, mais aussi travailler à l’embellissement des bulles à verre.

Défendre un accès plus aisé à la propriété

Acheter un appartement ou une maison à Bruxelles, ce n’est pas donné. Entre le prix au mètre carré dans certains quartiers, les droits d’enregistrement et les frais de notaire, un ménage moyen doit souvent se serrer la ceinture lorsqu’il veut être propriétaire.

Et lorsque ce ménage s’agrandit et doit déménager dans un logement plus spacieux, il doit à nouveau payer des droits d’enregistrement. La conséquence : ce ménage se sentira contraint de déménager en dehors de Bruxelles pour trouver moins cher.

Pour lutter contre cet exode urbain de la classe moyenne, DéFI propose de mettre en place un système de portabilité des droits d’enregistrement pour l’acquisition d’une résidence principale. Grâce à ce dispositif qui existe déjà en Flandre, les ménages qui souhaitent vendre leur résidence principale pour en acquérir une nouvelle ne sont pas tenus de payer une seconde fois les droits d’enregistrement dont ils s’étaient acquittés lors de leur achat précédent.

Défendre une Région garante de la citoyenneté et de la démocratie

Tous ses habitants doivent respecter un socle de valeurs communes indispensable au vivre/construire ensemble. C’est pour cela que DéFI souhaite inscrire le principe de la laïcité de l’Etat dans la Constitution, une manière claire de lever toute ambiguïté quant à la place de la religion dans notre société. La liberté de culte doit être bien évidemment garantie, mais la pratique de la religion doit relever de la sphère privée. C’est une condition essentielle pour préserver la cohésion sociale de notre société.

Au-delà du principe, des mesures concrètes doivent être développées pour arriver à cette société apaisée. Développons les cours de philosophie, citoyenneté et histoire des religions communs à tous les élèves, et mettre ainsi en avant ce qui nous rassemble plutôt que ce qui nous divise. Interdisons le port de signes convictionnels dans les écoles et administrations publiques. Poursuivons pénalement les messages de haine racistes, antisémites et xénophobes sur internet qui sont de plus en plus nombreux et atteignent les publics les plus vulnérables. Sensibilisons et formons davantage les acteurs de premières lignes (policiers, éducateurs, professeurs, directions d’école) afin de gérer au mieux les situations de crise et protéger les victimes. Ne laissons aucune place à la banalisation de la haine. Et les politiques sont les premiers à devoir montrer l’exemple en n’instrumentalisant pas les conflits étrangers pour séduire l’une ou l’autre communauté locale.

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