Depuis de longues années, le CIRB vient en soutien aux organismes régionaux et aux pouvoirs locaux pour le développement et la maintenance de sites web.
Outre la création de site, le service de maintenance dont bénéficiaient les clients va être supprimé.
A charge aujourd’hui pour les clients (communes, CPAS, organismes régionaux) de trouver un autre prestataire.
Interpellation de M. Marc LOEWENSTEIN, Député bruxellois FDF, à Mme Bianca DEBAETS, Secrétaire d’Etat, chargée de la Coopération au développement, de l’Egalité des Chances, de la Sécurité routière, de l’Informatique et du Bien-être animal.
Concerne : Abandon par le CIRB des services web et conséquences pour ses clients
Depuis de longues années, le CIRB vient en soutien aux organismes régionaux et aux pouvoirs locaux dans le développement de nouvelles technologies et, plus particulièrement, de sites internet, il faut le rappeler, au service des citoyens.
Si les organismes régionaux et locaux ont choisi de travailler, via un accord-cadre, avec le CIRB plutôt qu’avec une société privée, c’est parce que le CIRB offrait, outre la création du site web, différents services comme un support technique, des formations ou encore des workshops lors desquels les différents utilisateurs, venant d’horizons divers – para-régionaux, communes,… –, se rencontraient, pouvaient échanger leurs expériences et bonnes pratiques.
Le fait, pour des gestionnaires de site internet de communes, de CPAS ou autres institutions régionales, de se rencontrer une demi-journée par mois lors de workshops constituait une plus-value indéniable pour partager les connaissances, se mettre à jour et collaborer de manière constructive.
Cette offre du CIRB était financièrement intéressante mais bien évidemment pas gratuite. Et lorsque l’un des clients décidait de se lier au CIRB pour la création d’un site internet, c’était aussi parce qu’il connaissait les services annexes qui accompagnaient la livraison du site.
En ce début d’année, les clients du CIRB ont appris par courrier que ce dernier a décidé de réorienter ses services et abandonner le service web, à savoir la création de nouveaux sites, mais aussi et surtout la suppression des services annexes.
D’un point de vue technique, la gestion des sites créés par la Région est basée sur le système « Plone », système peu utilisé hors clients CIRB par rapport à d’autres outils de gestion web. Et aujourd’hui, le CIRB invite les utilisateurs à trouver un autre prestataire pour ce qui concerne la maintenance de leurs sites web.
Même si le CIRB précise qu’il prévoit d’accompagner au mieux les clients dans cette transition en prenant des contacts avec des prestataires ayant l’expertise requise, ce changement aura un impact financier pour ces clients.
Compte tenu de ce qui précède, mes questions seront les suivantes :
- Comment un client aurait-il réagit si dans le cadre d’une relation contractuelle avec un prestataire de service, ce dernier décidait (même avec une période transitoire) de cesser de fournir l’un de ses services ? Comment les communes, les CPAS, les organismes publics clients du CIRB doivent-ils aujourd’hui réagir ? Cette suppression de service n’entre-t-elle pas en infraction avec l’accord-cadre conclu entre le CIRB et le client ?
- Combien de communes, de CPAS et d’autres organismes régionaux et locaux seront-ils impactés par cette décision ? Pourriez-vous communiquer, en annexe, la liste des clients ?
- Pourriez-vous par ailleurs me préciser le coût budgétaire pour le CIRB du helpdesk, des formations et des workshops mensuels ? Combien d’équivalents temps plein étaient prévus pour ce service (hors création de sites) ?
- Vers quoi le gouvernement a-t-il prévu de réorienter sa politique pour que l’on en arrive à supprimer ce service ?
- Cette décision est-elle irrémédiable ou le gouvernement et le CIRB, après avoir mesuré les conséquences d’une telle décision pour ses clients, travaillent à maintenir malgré tout ce service ?
Marc LOEWENSTEIN
Pour découvrir le compte rendu des débats, cliquez ici et choisissez la Commission des Finances et des Affaires générales du 23/02/2015. Il est disponible quelques jours après la date du débat.