L’emploi des langues dans le cadre de programme de dépistage des cancers

|

Question orale de M. Marc LOEWENSTEIN, Député bruxellois DéFI, à Mme Elke VAN DEN BRANDT et M. Alain MARON, Membres du Collège réunis, chargés de la Politique de la Santé et la Politique de l’Action sociale.

Concerne : L’emploi des langues dans le cadre de programme de dépistage des cancers en Région bruxelloise

Il me revient que dans le cadre d’envoi d’invitations relatives au programme de dépistage de cancers en Région bruxelloise, l’ASBL Bru Prev estime ne pas être en mesure de libeller les adresses dans la langue du particulier, et en l’espèce en français.

A cet égard, Bru Prev justifie cette situation pour les motifs suivants : “Historiquement, les premiers fichiers d’adresses ont été fournis en néerlandais et ce sont les seuls dont nous disposons. Nous travaillons depuis avec ces fichiers. Nous envoyons des milliers d’invitations chaque mois. Il ne nous est pas possible d’identifier le régime linguistique de chaque personne. Croyez bien qu’il ne s’agit pas d’un choix politique de notre part, mais d’une attitude pratique guidée par un souci d’efficacité et d’économie des ressources (…)“. Cette justification est particulièrement édifiante.

D’une part, Bru Prev doit être en mesure de communiquer avec les particuliers dans leur langue (français ou néerlandais) et il ne peut être admis que seul le néerlandais soit la langue de référence en termes de coordonnées postales.

D’autre part, l’efficacité ne peut être un motif suffisant pour faire l’économie d’application des lois sur l’emploi des langues en matière administrative.

En conséquence, pourriez-vous me faire savoir : 

  1. si les Membres du Collège réuni a déjà été averti de ce problème? 
  2. quelles sont les mesures prises auprès de Bru Prev afin que les invitations et communications papier et électroniques libellent les coordonnées des particuliers dans leur langue ?

Je vous remercie pour vos réponses.

Marc LOEWENSTEIN

Précédent

La pollution liée à l’usure des pneus

Sécurité routière : il faut des chiffres plus précis pour de meilleures décisions

Suivant