Au regard des expériences étrangères, mais également d’Anvers et Gand, un système de vitesse adaptée sur le Ring permettrait d’anticiper davantage les bouchons et, surtout, les effets accordéon, impacterait positivement la sécurité, la congestion et l’environnement (bruit et qualité de l’air).
La Ministre a annoncé avoir eu des contacts avec son homologue flamand. Il est pour nous important, vu la structure du ring, de développer, avec la Flandre et la Wallonie, une concertation fructueuse pour un système uniforme.
Question orale de M. Marc LOEWENSTEIN, Député bruxellois DéFI, à Mme Elke VAN DEN BRANDT, Ministre, chargée des Travaux publics, de la Mobilité et de la Sécurité routière, et à M. Alain MARON, Ministre, chargé de la Transition climatique, de l’Environnement, de l’Energie et de la Démocratie participative.
Concerne : La concertation sur la mise en place d’une gestion dynamique de la vitesse sur le ring de Bruxelles
Le 6 octobre 2020, nous avons eu un débat intéressant au sein de notre commission à la suite de la limitation, depuis le 1er septembre 2020, de la vitesse sur le ring de Bruxelles à 100 km/h sur les parties flamandes (environ 55 km) et bruxelloises (5,5 km) (sans oublier bien sûr les tronçons où des limitations de vitesse inférieures sont déjà fixées).
Lors du développement de ma demande d’explications du 6 octobre dernier, je soulignais les bienfaits d’un système de vitesse adaptée sur le Ring sur la base d’observations de réseaux ASLS (Adaptative Speed Limit Signs) développés dans d’autres pays, voire autour d’autres villes belges comme Anvers et Gand. Je disais alors, et je maintiens, qu’ils fonctionnent et permettent d’anticiper davantage les bouchons et, surtout, les effets accordéon, qu’ils impactent positivement la sécurité, la congestion et l’environnement, je pense notamment au bruit et à la qualité de l’air.
On peut s’interroger sur le maintien d’une limitation à 100 km/h aux heures de pointe alors que si elle était variable (60 km/h, 80 km/h,…) en fonction des tronçons et de la congestion, elle éviterait ces bouchons et effets accordéon. De la même manière, même si cela semble plus compliqué pour certains, on peut s’interroger sur les raisons de limiter la vitesse à 100 km/h et de ne pas la maintenir à 120 km/h lorsqu’on y roule à minuit sur une route quasi déserte.
Il y a plusieurs années maintenant, ce réseau ASLS sur le ring semblait conditionné à la réalisation du projet flamand d’élargissement du ring. En réponse à nos questions du 6 octobre 2020, la Ministre nous précisait que, je cite « Dans ses contacts avec De Werkvennootschap, Bruxelles Mobilité a souligné la nécessité de mettre en place, dans le futur, une gestion dynamique du trafic sur le ring. Ce point sera encore abordé lors des futurs échanges entre Régions, notamment entre Bruxelles Mobilité et De Werkvennootschap ». En conclusion de sa réponse, la Ministre a ajouté que « La Région bruxelloise est favorable à une signalisation routière dynamique, mais en collaboration avec les autres Régions ».
Dans le cas spécifique du Ring, la collaboration avec les deux autres Régions, et en particulier avec la Flandre vu la cohérence géographique, est essentielle. Et connaissant les intentions de la Ministre de la Mobilité wallonne sur le sujet, je ne doute pas qu’on l’on puisse tous s’accorder sur un système cohérent sur l’ensemble du Ring de Bruxelles.
Dès lors, pourriez-vous m’indiquer l’état d’avancement de cette mise en place d’un système de gestion dynamique du trafic sur le ring de Bruxelles ? Quel est l’état de la concertation avec la Werkvennootschap ? Quel est l’état de la concertation avec la Région wallonne ? Quand ce réseau ASLS pourra-t-il voir le jour sur l’ensemble du ring de Bruxelles ? Quelles sont les étapes à venir ?
Je vous remercie pour vos réponses.
Marc LOEWENSTEIN
Pour découvrir le compte rendu des débats, cliquez ici et choisissez la Commission Mobilité du 25/1/2022. Il est disponible quelques jours après la date du débat.