Interpellations

La situation du personnel à Bruxelles Mobilité et le suivi du volet personnel du plan pluriannuel d’investissement sur les tunnels

Dans une interview, le directeur de Bruxelles Mobilité tire la sonnette d’alarme et demande 50 agents supplémentaires.

En parallèle, un audit sur le fonctionnement de Bruxelles Mobilité est en cours, un rapport sur les risques psychosociaux au niveau de sa direction a dû est livré, et le plan pluriannuel sur les tunnels bruxellois prévoit un plan de recrutement spécifique.

Demander 50 agents supplémentaires sans disposer des conclusions de l’audit commandé me semble prématuré.

Tout le monde est bien conscient qu’il y a un problème de personnel au sein de Bruxelles Mobilité. Son recrutement et son affectation sont cependant dépendants d’une réorganisation interne.

La création de nouvelles lignes de métro à Bruxelles

L’Echo et Stratec ont dernièrement publié un projet d’extension du métro à Bruxelles.

L’objectif: disposer en 2040 d’un réseau métro de 8 lignes pour un coût d’investissement de 12 milliards d’euros.

L’accessibilité des transports publics aux personnes à mobilité réduite

Voilà un an, j’ai interpellé le gouvernement suite à un rapport du CAWaB et d’UNIA sur l’accessibilité des transports publics aux PMR.

Le 23 mai dernier, j’ai accompagné des personnes déficientes intellectuelles sur le réseau de la STIB. Je les ai suivies dans le métro, le tram et le bus.

Aux problèmes d’accessibilité physique des uns, s’ajoute celui de la désorientation des autres. Et c’est d’autant plus interpellant lorsque l’on sait que l’analphabétisme touche environ 10% de la population adulte à Bruxelles.

A côté des gros travaux d’infrastructures nécessaires, il y a des améliorations qui peuvent être rapidement réalisées en termes d’information, de communication et de signalétique.

Concertation interrégionale : de la mobilité à la Stratégie 2025

Régulièrement, le dossier de la concertation revient sur la table, soit pour en connaitre les avancées concrètes, soit pour dénoncer les annonces unilatérales du Gouvernement flamand qui sapent cette même concertation.

S’il s’agit d’une question institutionnelle, de loyauté envers Bruxelles, elle a des implications concrètes pour les Bruxellois, les entreprises et les navetteurs.

L’avenir de la mobilité dans et autour de Bruxelles

Le lundi 22 février dernier, le Ministre bruxellois de la Mobilité a invité ses homologues des gouvernements régionaux et du gouvernement fédéral, ainsi que le Ministre fédéral en charge de Beliris, pour un petit déjeuner de travail.

Au menu, les questions de mobilité dans et autour de Bruxelles, les collaborations entre les différentes entités et le financement lié.

Depuis la fermeture du tunnel Stéphanie et les craintes sur d’autres tunnels, les décisions du Fédéral concernant le RER, le débat s’est élargi sur les options à suivre, sur le modèle de mobilité que l’on veut défendre pour Bruxelles, ses habitants et les usagers quotidiens de nos infrastructures routières et de transports publics…

La fermeture du tunnel Stéphanie et la rénovation des tunnels bruxellois

La fermeture du tunnel Stéphanie et la question de la rénovation des tunnels bruxellois est au coeur du débat bruxellois.

De nombreuses questions sont posées. Les Bruxellois, automobilistes, commerçants ou autres, veulent des réponses, des solutions.

Au Parlement à exiger la transparence, à établir les responsabilités dans la gestion de ce dossier via la mise en place d’une commission spéciale.

Au gouvernement à prendre rapidement des mesures pour fluidifier la circulation et rouvrir le tunnel.

Au-delà de ça, se posent les questions du financement et de la vision que l’on veut de la mobilité pour notre Région.

La concertation interrégionale en matière de mobilité

Bruxelles n’est pas une île. Et la mobilité bruxelloise doit être pensée au-delà de son territoire institutionnel limité aux 19 communes.

Des concertations devraient être en cours avec la Région flamande. Elles concernent divers dossiers qui préoccupent au quotidien les habitants de Bruxelles et de sa périphérie : le RER, l’élargissement du Ring, le Brabantnet, la prolongation de lignes de tram de la STIB à l’extérieur de Bruxelles, la collaboration entre la STIB, De Lijn et les TEC au niveau de leurs réseaux bus, l’intégration tarifaire, la construction de parkings de dissuasion à l’extérieur du Ring ou encore l’accessibilité des taxis bruxellois à l’aéroport de Bruxelles-National.

Quel est l’état d’avancement de ces dossiers ?

Le financement des infrastructures STIB

Les moyens financiers pour le développement des infrastructures liées à la mobilité, qu’ils viennent de la région, du fédéral ou d’ailleurs, sont insuffisants pour concrétiser tous les projets sur la tables. Des choix doivent être faits et il faut rester raisonnable.

Pour les FDF, la priorité doit aller à la mise en métro de l’axe Albert-Nord d’une part, à la rénovation de la signalisation sur les lignes de métro 1 et 5 de l’autre. Ces deux dossiers concernent certes des infrastructures existantes mais leur optimalisation permettra déjà d’améliorer la qualité du service pour les usagers.

Par ailleurs, il est nécessaire que, comme annoncé par la majorité des partis avant les élections, les moyens de Beliris soient concentrés sur la mobilité. Or, aujourd’hui, force est de constater que le ministre fédéral en charge de Beliris, dont le parti (MR) a défendu ce principe, ne suit plus cette logique, ceci, au mépris des engagements électoraux et au détriment de la demande croissante des bruxellois en faveur d’une meilleure mobilité.

Développement de Bureau(x) d’Accueil des Primo-Arrivants (BAPA

La Cocof prévoit d’ouvrir des Bureaux d’Accueil pour les Primo-Arrivants.

Seulement, le coût d’un seul BAPA s’élève à 1,5 millions d’euros.

Avant d’en créer 5 autres, nous ne pouvons passer à côté d’une évaluation et analyser d’autres hypothèses de déploiement sur le terrain.

Par ailleurs, pour que ce parcours d’intégration soit obligatoire, un accord de coopération avec la Cocom est nécessaire.

Vote électronique avec ticketing ou vote papier ? Il faudra choisir… mais vite !

Lors de la commission des Finances du Parlement bruxellois de ce lundi 8 juin, j’ai interpellé le Ministre-Président sur le choix et le financement du système de vote.

Si les prochaines élections se tiendront en 2018 (communales) et 2019 (régionales, fédérales et européennes), c’est aujourd’hui que nous devons décider du système de vote qui sera utilisé. Après, il sera trop tard pour que les communes et la Région se projettent financièrement, gérent toute la logistique et communiquent clairement vers le citoyen.

Au regard des conclusions de Bruxelles Pouvoirs Locaux et d’autres acteurs, moyennant certaines adaptations recommandées par le collège d’experts, c’est le système de vote électronique avec ticketing qui semble être privilégié.

Pour les FDF, qui rejoignent en cela la position de l’Association de la Ville et des Communes, si ce système de vote électronique avec ticketing paraît être la solution, la question de son financement est centrale. Ce ne sera en effet pas aux communes à devoir assumer seules.

Selon les projections de l’administration, l’acquisition du nouveau matériel coûterait, pour toute la région bruxelloise, 7 ou 9 millions € selon que l’autorité fédérale intervienne ou pas. L’option de la location s’élèverait quant à elle à 4,8 ou 6 millions €.

Il s’agit de montants conséquents et il est important de se concerter aujourd’hui avec le pouvoir fédéral pour voir vers où on va. Par ailleurs, les différences de coûts entre le vote papier, électronique et électronique avec ticketing sont à première vue conséquentes. Il est nécessaire d’objectiver rapidement les coûts directs et indirects des différents systèmes afin de prendre la décision finale en pleine connaissance de cause.

Deux options sont aujourd’hui en balance : le retour au vote papier ou le développement vote électronique avec ticketing. Un débat et une évaluation des expériences pilotes effectuées dans les communes de Saint-Gilles et Woluwé-Saint-Pierre sont prévus au Parlement au début de la prochaine session. Après cela, il faudra décider, sinon, ce sera trop tard.

Pour les FDF, outre la question du coût du système, ce sont les conditions de transparence qui seront essentielles et déterminantes à notre position finale. Nous ne pouvons pas éluder la question fondamentale de la transparence. C’est essentiel et pour le fonctionnement de notre démocratie, et pour la confiance que le citoyen doit avoir dans le système mis en place.