Dernièrement, le constat suivant a été fait dans le tram 92, de la Place Stéphanie à la Gare de Schaerbeek : sur 200 voyageurs, 93 portaient le masque et donc 107 n’en portaient aucun ! Ceci, alors que le masque était toujours obligatoire dans les transports publics à Bruxelles. Ce qui pourrait changer avec le Codeco de ce 20 mai. Si l’adhésion est de plus en plus faible, il ne faut pas pour autant négliger… les plus faibles… et motiver sa décision de lever l’interdiction par des raisons sanitaires et non d’opportunité.
Question d’actualité en séance plénière de M. Marc LOEWENSTEIN, Député bruxellois DéFI, à Mme Elke VAN DEN BRANDT, Ministre, chargée des Travaux publics, de la Mobilité et de la Sécurité routière.
Concerne : Les mesures prises par la STIB pour assurer le respect de l’obligation de port du masque dans ses véhicules
Dans un article publié le lundi 9 mai sur le site de Bruzz, on nous apprend que, dans le tram 92, de la Place Stéphanie à la Gare de Schaerbeek, sur 200 voyageurs, 93 portaient le masque et donc 107 n’en portaient aucun. Évidemment, il s’agit là d’un exemple particulier mais il soulève des questions. Je vous ai d’ailleurs interrogé en Commission à quelques reprises, in tempore non suspecto, sur le sujet.
On a tendance à oublier que le COVID19 est toujours là. Qu’on peut l’attraper voire, dans les cas les plus graves, en mourir. On a aussi tendance à oublier que ce masque vise à se protéger soi, mais surtout les autres. On a enfin tendance à oublier que la loi est la loi est que, s’agissant du port du masque obligatoire dans les véhicules de la STIB, la loi est claire.
Madame la Ministre, je souhaite dès lors vous poser les deux questions suivantes :
- Comment évaluez-vous le respect des obligations actuelles en matière de port du masque dans les véhicules de la STIB ?
- Avez-vous prévu d’ajuster l’organisation des contrôles sur le terrain ?
- Quelle est la position que vous défendrez lors du Comité de concertation de ce vendredi 20 mai au sujet de l’obligation actuelle du port du masque dans les transports publics bruxellois ? S’agissant davantage d’une question de santé publique que de mobilité, sur quels éléments Bruxelles se fonde pour définir sa position ?
Je vous remercie pour vos réponses.
Marc LOEWENSTEIN
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