Les nuisances liées à la vitesse des trams

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Les trams, qui ne sont pas soumis aux règles du Code de la route, roulent parfois à trop grande vitesse sur des voiries partagées avec d’autres modes de transport. Cette vitesse excessive rajoute au bruit ambiant, crée des vibrations qui abîment parfois les habitations et génère des problèmes de sécurité.

Demande d’explication de M. Marc LOEWENSTEIN, Député bruxellois DéFI, à Mme Elke VAN DEN BRANDT, Ministre, chargée des Travaux publics, de la Mobilité et de la Sécurité routière, et à M. Alain MARON, Ministre bruxellois de Ministre de la Transition climatique, de l’Environnement, de l’Énergie, de l’Action sociale et de la Santé.

Concerne :     La vitesse des trams et le suivi des recommandations 16 et 17 adoptées par la commission délibérative chargée de formuler des recommandations sur le bruit en milieu urbain.

Ce 10 juin, notre Parlement adoptait 21 recommandations élaborées par la commission délibérative qui s’est penchée sur la problématique du bruit en milieu urbain.

Les scooters et les voitures “kités” ou “débridés”, le bruit des klaxons, la vitesse parfois excessive… créent de réelles nuisances dans une série de quartiers de notre Région. Nos habitants connaissent également des survols de nuit qui perturbent le sommeil des grands et des petits.

Dans une série de cas, les trams, qui ne sont pas soumis aux règles du Code de la route, roulent parfois à trop grande vitesse sur des voiries partagées avec d’autres modes de transport. Cette vitesse excessive rajoute au bruit ambiant, crée des vibrations qui abîment parfois les habitations et génère des problèmes de sécurité. Problématique sur laquelle je vous ai déjà interrogé à plusieurs reprises.

Le bruit en ville use les nerfs, empêche de se concentrer, prive de sommeil, peut rendre agressif, entraîne des problèmes de santé… Des habitants, désormais confrontés à un stress permanent, voient leur qualité de vie dégradée et ont parfois l’impression d’être abandonnés par les décideurs politiques.

Dans ses recommandations liées à la mobilité, la Commission délibérative en a notamment émis deux sur le sujet.

  • La n°16 : « Faire respecter la limitation de la vitesse à 30 km/h par tous les types de transport. »
  • et la n°17 « Diminuer les vibrations et les bruits générés par les transports en commun. »

La commission délibérative recommandait donc

  • « d’imposer aux trams – qui restent prioritaires – une limitation de vitesse à 30 km/h en dehors des sites propres, sur les voiries qu’ils partagent avec les autres modes de transport »,
  • « de prendre le plus vite possible des mesures afin de lutter contre le bruit et les vibrations subies par les riverains et les habitations proches des lignes de transport en commun et de les inclure dans les négociations des prochains contrats de gestion de la STIB, de la SNCB et d’Infrabel »,
  • « de faire contrôler par un organisme indépendant le respect des mesures de limitation des vibrations et des bruits générés par les transports en commun et de prévoir des sanctions dans les conventions entre la STIB, la SNCB, Infrabel et Bruxelles Environnement »,
  • « de prendre en compte la problématique des nuisances sonores dans les décisions opérationnelles et d’investissement (matériel, signaux d’alerte de blocage des portiques, air conditionné…)
  • et de prendre obligatoirement des mesures dans les points noirs acoustiques identifiés par Bruxelles Environnement »…

Pourriez-vous m’informer de l’état d’avancement du suivi de ces recommandations 16 et 17 adoptées par la commission délibérative ?

Marc LOEWENSTEIN


Pour découvrir le compte rendu des débats, cliquez ici et choisissez la Commission Mobilité du 12/12/2023. Il est disponible quelques jours après la date du débat.

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