La désignation d’un porte-parole unique en temps de crise
L’une des recommandations issues de la Commission délibérative, portant sur le rôle des citoyens dans la prévention, la communication, la gestion d’une crise et son … Lire plus
Conseiller communal à Forest – Vice-président honoraire du Parlement burxellois
L’une des recommandations issues de la Commission délibérative, portant sur le rôle des citoyens dans la prévention, la communication, la gestion d’une crise et son … Lire plus
Lors de nos discussions au sein de la Commission délibérative portant sur le rôle des citoyens dans la prévention, la communication, la gestion d’une crise … Lire plus
Si la fraude à la pointeuse peut paraître anodine pour certains tant elle est courante et pas facilement contrôlable, il est important de vérifier son ampleur. En l’espèce, si les témoignages sont confirmés, nous ne serions pas ici face à un cas isolé mais à un système impliquant des agents de la STIB à différents niveaux.
S’agissant ici de deniers publics et de la plus grande entreprise publique de Bruxelles, il est absolument nécessaire que la STIB soit irréprochable dans sa gestion de cette affaire et intransigeante dans sa réaction. C’est une question de bonne gouvernance et c’est de l’intérêt même de la STIB de faire toute la lumière.
Pour qu’une personne à mobilité réduite puisse circuler, notamment, en fauteuil roulant dans son habitation, il faut impérativement que le logement respecte une série de normes strictes.
Or, il apparaît que la grande majorité des biens immobiliers mis en location en région bruxelloise ne satisfont pas à ces exigences, et qu’ils ne peuvent, dès lors, pas accueillir des locataires à mobilité réduite.
Plus encore, sur les 39.547 logements sociaux (publics) bruxellois, seuls 2.382 (6%) sont accessibles, seuls 400 sont adaptables (1%), seuls 303 sont adaptés (0,8%) et seuls 45 logements (0,1%) sont adaptés et peuvent bénéficier d’un service d’aide aux actes de la vie journalière…
Pour rappel, le droit au logement est un droit fondamental, que l’on soit valide ou pas, et l’objectif régional est que 100% des logements sociaux soient accessibles.
En 2003, un arrêté a été adopté afin que les ascenseurs datant d’avant 1958 soient remis aux normes sécuritaires, et ce, avant le 31/12/2022. Cet arrêté royal relatif à la sécurité des ascenseurs, fondé sur une recommandation européenne de 1995, impose ainsi aux propriétaires d’ascenseurs un programme de modernisation.
Seulement, parmi les ascenseurs, certains, en particulier ceux datant d’avant 1958, ont une valeur patrimoniale certaine qui mérite d’être préservée, et ce, bien sûr, dans le respect des normes de sécurité.
Quand l’on sait que les personnes à mobilité réduite au sens large – personnes en chaise roulante, personnes âgées, parents conduisant une poussette, malvoyants, malentendants, déficients intellectuels… – constituent 35% de la population, et que l’on sera tous à l’un ou l’autre moment de notre vie une PMR, on ne peut plus se permettre de laisser l’accessibilité au rang des slogans, elle doit être une réalité concrète.
Une personne en situation de handicap, c’est d’abord une personne. Le handicap, il est handicapant parce que la marche du trottoir est trop haute, parce que l’administration communale ou le magasin est inaccessible, parce que le quai de la gare ou le métro sont mal conçus, parce qu’une information n’est pas accessible sur un site internet.
Si la planification des travaux existe, s’il y a une concertation effective avec le secteur, il reste encore du chemin avant d’offrir une Région accessible et inclusive pour tous, une Région où chaque Bruxellois, chaque usager puisse profiter d’une vie sociale, professionnelle et culturelle en toute autonomie.
Le 26 avril dernier, la résolution relative à la sensibilisation et au statut du burn-out était adoptée.
Un premier pas avait été fait au Parlement francophone bruxellois pour une prise en charge pluridisciplinaire et spécifique du burn-out, pour sensibiliser les employeurs et les managers au burnout ou encore pour la mise en place d’un projet-pilote burn-out dans l’administration de la Cocof. Une demande importante avait été alors faite au niveau fédéral, celle de reconnaitre les cas de burn-out les plus graves afin que leurs victimes bénéficient d’indemnités plus importantes.
Plusieurs mois après le vote de cette résolution, il est temps de reprendre le dossier et de suivre l’action du gouvernement en la matière. Ce vendredi 8 novembre, j’ai interpellé le Ministre de la Santé sur le sujet.
Si les pouvoirs publics promeuvent, comme c’est repris dans les différentes déclarations de politique générale, un transfert modal, un changement des comportements en terme de mobilité, à eux de montrer l’exemple et d’imposer à la STIB, De Lijn, TEC et la SNCB de s’entendre sur des tarifs harmonisés et proposer une plateforme moderne facilitant la vie des usagers.
Les mentalités évoluent, les modes de consommation et la technologie aussi, on n’achète plus de CD, on ne loue plus de DVD, mais on s’abonne à Spotify et à Netflix, il faudrait faire pareil au niveau de la mobilité.
À Bruxelles et dans sa zone métropolitaine, malgré l’offre diversifiée, la vie des usagers des transports en commun est rendue particulièrement difficile par la multitude des titres de transport et d’abonnements des prestataires publics et privés. STIB, De Lijn, TEC, SNCB, Villo, Cambio, taxis, Uber, Carasap, Jump, trottinettes, Drive Now, Poppy, Ubeequo, Interparking, Q-Park, Parking.Brussels… Il existe aujourd’hui presque autant de titres et d’abonnements que d’opérateurs. On ne peut que s’y perdre.
Une étude commanditée par le gouvernement flamand conclut que, pour diminuer la congestion sur certaines zones de Flandre, il faut instaurer une taxe kilométrique intelligente sur les véhicules légers roulant sur tout le territoire de la Région flamande.
Si la Flandre avance seule, cela signifiera que les Bruxellois devront payer en sortant de Bruxelles, alors que 220.000 navetteurs continuent à y entrer quotidiennement gratuitement !
De son côté, la Wallonie veut instaurer une vignette…
Un vrai dialogue de sourds… Quand va-t-on enfin travailler de concert et pour l’intérêt général?
Stop aux luttes d’égos et avançons tous ensemble dans l’intérêt des usagers.
Ce 14 janvier, le ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot, présentait à ses trois homologues régionaux sa « vision interfédérale pour 2030 ». Son souhait est la création d’une agence de coordination, avec une approche numérique, mais aussi fiscale et sociale.
Les ministres flamands et bruxellois de la mobilité ont rejeté cette main tendue du Fédéral. Ils estiment qu’il s’agit là d’une « erreur tactique » qui s’assimile à « la Belgique de papa »….
De leurs côtés, les organisations patronales FEB, UWE, Voka et BECI soutiennent cette vision interfédérale et appellent les ministres compétents à travailler ensemble…